lundi 28 mai 2012

Roche et l'Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer signent une convention de coopération visant à améliorer la prise en charge du cancer en Afrique de l'Ouest

Dans le cadre du partenariat existant entre l’Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer (ALSC) et le laboratoire ROCHE, et suite aux Recommandations de la Conférence internationale de Marrakech, sur le contrôle du cancer en Afrique et au Moyen-Orient tenue en Janvier 2012, Roche et l’ALSC ont signé aujourd'hui une convention de coopération visant à améliorer l’accès aux soins aux patients atteints de cancer dans 14 pays africains.
Selon les termes de cette convention, les deux partenaires vont œuvrer pour la sensibilisation sur la problématique du cancer en Afrique de l’ouest et ce, en identifiant, en partenariat avec les autorités de santé locales, les projets prioritaires qui permettront d’améliorer les structures d’accueil et la prise en charge des patients atteints de cancer en Afrique de l’Ouest. Il s’agira par exemple de la promotion de campagnes d'information auprès des professionnels de santé et du public, sur l’importance de la lutte contre le cancer en tant qu’enjeu majeur de santé publique ; de la promotion de la formation médicale en oncologie en faveur du personnel médical et paramédical et des personnes intervenant dans le domaine de la lutte contre le cancer ; ou encore le soutien pour la mise en place d’études épidémiologiques, en particulier pour les registres du cancer.
“En tant que leader mondial de la recherche et du diagnostic du cancer, Roche a la responsabilité d’aider à améliorer la prise en charge du cancer dans les pays en voie de développement. La coopération est essentielle pour faire face à la problématique mondiale du cancer” déclare Sami Zerelli, Directeur Général de Roche pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest.
Cet accord s’inscrit dans la continuité du partenariat établi entre Roche et l’ALSC au Maroc depuis 2007, concernant la détection précoce et l’amélioration de l’accès aux thérapies innovantes notamment pour les patients les plus démunis. Cette convention de coopération s’inscrit aussi dans la même dynamique des accords de coopération signés en Janvier 2012, en marge de l’Appel de Marrakech lancé lors de la Conférence internationale du contrôle du cancer en Afrique et au Moyen-Orient en Janvier 2012, entre Roche et l’ALSC visant l’amélioration de la prise en charge du Cancer au Mali et en Mauritanie.
A cette occasion, son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, Présidente de l'Association Lalla Salma de lutte contre le Cancer, a visité le siège de Roche à Bales. Elle a été reçue par le management du groupe ainsi que par le membre de la famille fondatrice de Roche Mr André Hoffmann.

vendredi 11 mai 2012

Lymphomes et Cancers du sang au Maroc : Journée d'actualités diagnostiques et thérapeutiques

• Pour une meilleure prise en charge des lymphomes et des cancers du sang en termes de diagnostic précoce et de prise en charge optimale.

• Au centre des débats, les enjeux d’un meilleur accès aux soins après la fermeture de la pharmacie de la CNOPS.

« Actualités thérapeutiques des pathologies lymphoïdes et des pathologies myéloïdes», tel sera le thème central de la Journée Post Congrès annuel de la Société Française d’Hématologie (SFH). Placée sous l’égide de la Société Marocaine d’Hématologie(SMH) en collaboration avec le service d’Hématologie Clinique de l’Hôpital Militaire Mohammed V de Rabat, cette rencontre scientifique aura lieu, le samedi 12 mai 2012 à l’hôtel Tour Hassan à Rabat.

« Notre journée scientifique entre dans le cadre de notre partenariat avec la SFH. Elle vise à faire le point sur les avancées récentes diagnostiques, pronostiques et thérapeutiques des lymphomes et des cancers du sang. Grâce aux médicaments disponibles, ces maladies sont désormais guérissables. Ils permettent non seulement une meilleure qualité de vie, mais dans bon nombre la guérison totale quand le diagnostic est précoce et que la prise en charge optimale est dispensée dans un milieu spécialisé et par une équipe multidisciplinaire expérimentée. », Explique à cette occasion le Pr MAHMAL, Président de la SMH.

Toutefois, cet espoir de guérison reste tributaire d’un accès équitable, facile et adéquat aux thérapies recommandées. Dans ce cadre, les réflexions seront également menées sur les nouveaux procédés à mettre en place après la fermeture de pharmacie principale de la CNOPS. Ces procédés doivent concerner entre autres la communication autour des démarches administratives à suivre par les affiliés de cet organisme. Les canaux de distribution de ces médicaments choisis par la caisse et les assurances privées comme les cliniques doivent faire également l’objet d’un contrôle rigoureux.

« Au Maroc, les hémopathies malignes sont en nette évolution. Avec près de 2 000 cas de lymphomes diagnostiqués annuellement et souvent à des stades trop avancés par exemple, une telle stratégie s’impose de toute évidence, tant de la part des organismes de remboursement que des établissements sanitaires, qu’ils soient publics ou privés. Outre le fait qu’elle diminuera considérablement la morbidité et la mortalité liées à ces maladies lourdes, il évitera également des dépenses contraignantes tant pour le système de santé que pour la bourse du patient. », conclut le Pr MAHMAL.

A propos du lymphome
Le lymphome est un cancer du sang qui affecte le système lymphatique, et ses causes exactes demeurent inconnues à ce jour. Il se caractérise par la prolifération maligne de cellules lymphoïdes et réticulaires qui tendent à infiltrer tout l'organisme.
Il représente le 3ème cancer le plus répandu chez les enfants. Son incidence n’a pas cessé d’augmenter ces dernières années. A titre d’exemple, le lymphome non hodgkinien, une des variantes de ce cancer, a vu son incidence grimper de 80% depuis les années 70. La cause exacte de cette hausse reste inconnue. Dans le monde, pas moins d’un million de malades souffrent du lymphome.
Il n’existe pas moins de 30 types de lymphomes que l'on peut classer en deux grandes catégories: la maladie de Hodgkin et les lymphomes non hodgkiniens (LNH). Contrairement à la deuxième variante, la maladie de Hodgkin est plutôt rare. En effet, elle ne concerne qu’un cas de lymphome dépisté sur 7.

A propos de la SMH
Créée en 2004, la SMH s’est fixé comme objectif de favoriser le développement de l'hématologie et de promouvoir la recherche et les échanges dans ce domaine tout en associant les personnes et les groupes qui s'y intéressent. Entièrement dédiée à la formation initiale et continue en hématologie, cette société savante mène plusieurs actions dans ce sens. A côté de l’organisation de congrès et de journées scientifiques, elle élabore les protocoles de prise en charge thérapeutique, formule des recommandations sur les conditions d'exercice de cette discipline médicale et intervient auprès des instances concernées sur tout sujet l’intéressant.

jeudi 3 mai 2012

CNOPS :Les affiliés atteints de polyarthrite rhumatoïde crient leur injustice

➢ Comble des difficultés administratives, le refus et le rejet des dossiers de remboursement des frais de soins par la CNOPS.


➢ L’AMP appelle à remédier à cette situation le plus rapidement possible pour une meilleure prise en charge des patients.
Les souffrances des affiliés à la CNOPS atteints de polyarthrite rhumatoïde s’intensifient de plus en plus. Exigeant de ces affiliés se présenter eux-mêmes pour prendre leurs médicaments, sans pendre en compte leur handicap et les nombreux désagréments causés par des déplacements multiples et inutiles des différentes villes du Royaume, voilà depuis un mois déjà que cet organisme entrave leur droit d’accéder aux traitements ; il refuse et rejette tout dossier de remboursement des frais des soins contre polyarthrite rhumatoïde (PR),

mardi 1 mai 2012

Débat au Maroc sur la commercialisation des biosimilaires

Placé sous le Haut Patronage de SAR la Princesse Lalla Salma et à l’occasion du cinquantenaire de la faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat, le 8e Congrès de la Société Marocaine d'Hématologie et d'Oncologie Pédiatrique (SMHOP) se déroulera du 19 au 21 avril 2012 au centre de conférences Mohammed VI à Rabat.
« Evénement majeur de formation continue, les congrès de la SMHOP sont une occasion pour consolider davantage la notoriété de l’hématologie et de

mardi 28 février 2012

Premières journées de sensibilisation sur la santé


• Environ un cancer humain sur sept a pour origine une infection virale dans les pays en voie de développement.
• CAP Santé sensibilise sur l’intérêt du dépistage précoce des infections dans la prévention des maladies cancéreuses.
« Quand l’infection donne naissance au cancer », c’est autour de cette thématique que s’articuleront les travaux des Premières Journées de Sensibilisation pour la Santé, initiée par l’Association CAP Santé, avec le soutien du groupe Roche Maroc. Prévu les 10 et 11 février 2012 à l’hôtel Barcelo de Casablanca, cet événement vise à sensibiliser sur l’intérêt de la prise en charge adéquate et précoce des infections, considérées comme étant l’une principales causes dans la survenue des cancers.
Pour M. Abdelmottalib Aboulfadl, Président Fondateur de l’association CAP Santé, « Aujourd’hui, au-delà de l’accompagnement de ses patients dans la gestion des maladies et la défense de leur droit, CAP Santé s’inscrit dans une démarche de mission de service public en proposant ces journées d’information et de prévention à l’ensemble de la population marocaine. »
«Environ un cancer humain sur sept a pour origine une infection virale. Deux tumeurs rassemblent à elles seules 80 % des cas observés dans les pays en développement : le cancer du col de l’utérus dû à des papillomavirus et le cancer du foie dû aux hépatites B et C. Face à ces problèmes de santé publique, la prévention par la lutte contre les infections virales à un stade précoce devient une priorité. », explique le Pr Kamal Marhoum El Filali, Vice-président de CAP Santé.
Au menu de cette rencontre, divers ateliers d’information entièrement dédiés au grand public. Animés par des spécialistes marocains, ils seront l'occasion pour les participants de s'informer sur les différents aspects des maladies cancéreuse et de connaître les réflexes à développer pour une meilleure prévention. Une session spéciale de formation du personnel est également programmée au profit d’un groupe de personnel soignant et administratif exerçant dans le milieu hospitalier.
Créée au Maroc en 2010, l’association CAP Santé est un centre d’aide aux patients. S’appuyant sur une analyse de l’état des lieux de la couverture médicale, CAP Santé ambitionne d’établir un partenariat constructif avec les prestataires de la santé, les assurances et les politiques nationales mises en place à ce niveau. A travers une participation dans les questions liées à la santé et à l’accès aux soins en particulier, cette ONG ambitionne de mettre en avant et soutenir des solutions en faveur des patients.

lundi 13 février 2012

Dysfonctionnements du stylo injecteur de ViraféronPeg (peg-interféron alfa-2b) - Point d'information

la suite de la publication dans la presse d’informations à propos de ViraféronPeg (peg-interféron alfa-2b) administré par stylo injecteur, l’Afssaps est concernée par l’évocation d’une perte de chance pour les patients et la nécessité de sécuriser l’emploi de ce produit de santé.
Les interférons pégylés sont des produits utilisés dans le traitement de l’hépatite C, le plus souvent en association avec la ribavirine. L’autorisation de mise sur le marché de ViraféronPeg a été délivrée en 2002 dans le cadre d’une procédure centralisée européenne. Il s’administre en une injection sous-cutanée par semaine, à l’aide d’un stylo injecteur qui permet d’adapter la dose en fonction du poids du patient.
L’Afssaps n’a pas enregistré de signalement dans la base nationale de pharmacovigilance sur l’ensemble de la période 2002-2012 avec la spécialité ViraféronPeg, qu’il s’agisse de problèmes de qualité du produit, de cas d’erreurs médicamenteuses, de problèmes ou de complications associés au dispositif ou encore d’inefficacité du médicament. Par ailleurs, l’Afssaps a reçu 20 réclamations depuis 2002 (entre 1 et 4 selon les années), concernant des défauts de fonctionnement du stylo injecteur (piston bloqué, volume délivré inférieur au volume habituel…). Enfin, l’analyse du dernier rapport périodique d’évaluation de la sécurité de ViraféronPeg sur la période allant de juillet 2009 à juillet 2010 (rapport préliminaire) a débouché sur une demande de revue cumulative des réclamations liées au dispositif dans le prochain rapport qui sera soumis aux autorités européennes.
L’Afssaps a reçu le 8 février 2012 le laboratoire MSD-France et s’est entretenue avec le Pr. Albert Tran, chef du service d’hépato-gastroentérologie de l’hôpital de l’Archet (Nice), qui a lancé une alerte sur le fonctionnement des stylos injecteurs de ViraféronPeg, commercialisé par cette firme.
La firme a reconnu avoir été destinataire de nombreuses réclamations sur le fonctionnement de ce stylo injecteur (250 en 2011) et envisage d’apporter des modifications techniques voire de repenser la conception du dispositif. Le Pr. Tran a confirmé les termes de son alerte, à savoir des difficultés d’utilisation pouvant aboutir à la non injection ou à l’injection partielle du produit.
Dans l’immédiat, l’Afssaps conseille aux patients de reprendre contact avec les professionnels de santé qui les surveillent pour qu’ils s’assurent avec eux de l’utilisation correcte de leur stylo injecteur et de l’efficacité de leur traitement.
Dans les 10 jours, l’Afssaps mettra en place un comité d’experts chargé de préciser les risques liés à ces dysfonctionnements et de proposer les mesures adaptées à la garantie de l'efficacité du traitement.

lundi 23 janvier 2012

L’Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite rhumatoïde dénonce l’indifférence des instances sanitaires étatiques concernées

Citoyens à part ou citoyens à part entière ? Tel est le mot d'ordre de la Journée Nationale de la Polyarthrite Rhumatoïde. Découvrez les revendications de l'Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite rhumatoïde (AMP).
Le 22 janvier de chaque année est décrétée «Journée Nationale de la Polyarthrite Rhumatoïde » au Maroc. Cette année, l’AMP, après avoir tentée plusieurs moyens et frappée à plusieurs portes pour se faire entendre, a décidé d’organiser une manifestation pacifique devant le siège de l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM), à partir de 10H30, afin de revendiquer, encore une fois, les droits des malades atteints de polyarthrite rhumatoïde.
Ces malades dont le nombre ne cesse d’accroître et dont les souffrances se font de plus en plus ressentir, réclament un droit légitime.
Face à cette indifférence criante et à l’inégalité frappante des soins, l'AMP au nom de tous les malades atteints de polyarthrite rhumatoïde pause des revendications précises :
- Une prise en charge totale et préalable de la maladie et du traitement.
Les traitements permettant de freiner la maladie sont coûteux et le patient est incapable de se les procurer alors que c’est une maladie figurant dans la liste des Affection de Longue Durée (ALD), censée être prise en charge à 100% selon la loi 65-00 sur l'assurance maladie obligatoire. Sauf que la CNSS a décidé autrement ! Soit une prise en charge à seulement 70% et les malades se trouvent contraints de supporter les 30% du ticket modérateur. « Les malades meurtris que nous recevons chaque jour, dans les locaux de l’AMP, nécessitent des traitements innovants capables de freiner la maladie mais sont longs et onéreux. Les malades se trouvent donc incapables d’y accéder et finissent par tomber dans les complications de maladie. » affirme Madame Laïla Najdi, présidente de l’AMP.
Fatima Z., 42 ans, mariée, deux enfants, souffre de polyarthrite rhumatoïde, elle nous fait partager ses souffrances : « Je n’ai pas d’argent pour acheter le traitement, qui est vraiment au-delà de mes moyens.
Même les 30% que la CNSS nous demande de payer, c’est vraiment énorme pour notre salaire ! J’espère que la CNSS nous aidera. »
- La mise à la disposition des malades indigents les traitements adéquats gratuitement.
Afin de permettre aux malades démunis une prise en charge totale des coûts des soins et des traitements.
L’AMP appelle vivement le gouvernement marocain à mettre en place un Programme National d’accès aux soins au profit des malades démunis, seul moyen viable pour venir en aide à ces
malades. Mais en attendant son instauration, l’AMP ne cesse de développer son réseau de bienfaiteurs et de partenaires pour répondre aux nombreuses demandes d’aide de la part des patients pour faire face au coût élevé des soins « Ces initiatives sont un message fort que nous adressons
au gouvernement marocain pour l’inciter à prendre tous les dispositifs nécessaires pour éviter aux malades l’évolution rapide et tragique de la maladie. », explique Mme Laïla Najdi.
Le problème, aujourd’hui, est de traiter nos malades notamment les démunis qui représente la majorité. La présidente de l’AMP témoigne : « Nous rencontrons de plus en plus de jeunes malades démunis atteints de cette maladie handicapante. Leurs sorts est scellés ! Ils sont condamnés à survivre dans la
douleur physique et psychique qu’engendre cette maladie faute de traitement adéquat et devenir ainsi un fardeau pour leur famille et leur pays.»
Au nom de tous les patients atteints de cette maladie, l’Association Marocaine de Lutte contre la Polyarthrite Rhumatoïde lance un appel à toutes les instances concernées de faire un geste pour ces malades désespérés.

mercredi 21 décembre 2011

Le vemurafenib, nouveau traitement de Roche contre le mélanome métastatique

Roche a annoncé que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a recommandé que le vemurafenib bénéficie d’une pleine autorisation de mise sur le marché à titre de monothérapie chez les patients adultes souffrant de mélanome métastatique ou non résécable à gène BRAF présentant la mutation V600.
Le mélanome métastatique est la forme la plus mortelle et la plus agressive de cancer de la peau, avec moins d’une personne sur quatre susceptible d’être encore en vie 12 mois après le diagnostic. Plus tôt dans l’année, le vemurafenib est devenu le premier et seul médicament personnalisé entraînant une amélioration de la survie lors de mélanome métastatique à gène BRAF muté (V600) à être approuvé par la FDA états-unienne et Swissmedic. Le cobas 4800 BRAF V600 Mutation Test, codéveloppé par Roche, a été homologué en même temps que le vemurafenib aux Etats-Unis et a reçu la certification CE dans l’Union européenne, où il est déjà commercialisé. Le vemurafenib est conçu pour cibler sélectivement et inhiber des formes mutées de la protéine BRAF que l’on retrouve dans environ la moitié des cas de mélanome.
La décision de la Commission européenne quant à l’autorisation de mise sur le marché du vemurafenib est attendue pour février 2012.
Des demandes d’homologation du vemurafenib sont actuellement examinées par les autorités de santé compétentes en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Brésil, en Inde, au Mexique et au Canada, ainsi que dans d’autres pays du monde. Alors que Roche s’emploie à obtenir l’agrément du vemurafenib dans divers pays, une étude mondiale d’innocuité donne accès à ce médicament aux patients qui présentent un mélanome métastatique BRAF V600-positif déjà traité ou non.
A propos du mélanome métastatique et du BRAF
Diagnostiqué à temps, le mélanome peut généralement être guéri. Toutefois, lorsqu’il se propage à d’autres parties de l’organisme, il est la forme de cancer de la peau la plus mortelle et la plus agressive. L’espérance de vie d’un patient présentant un mélanome métastatique n’est habituellement que de quelques mois en moyenne. En 2008, on a recensé quelque 200 000 nouveaux cas dans le monde[i] contre 160 000 en 2002. Moins d’une personne sur quatre avec mélanome métastatique est susceptible d’être encore en vie un an après le diagnostic, et l’on estime à 40 000 le nombre de décès dus chaque année à la maladie.
La protéine BRAF est une composante clé de la voie RAS-RAF, qui intervient dans la croissance et la survie normales des cellules. Des mutations entraînant une activation permanente de la protéine BRAF peuvent provoquer une hyperactivité de la voie de signalisation se traduisant par une croissance et une survie cellulaires anarchiques. Ces mutations de la protéine BRAF se produiraient dans environ la moitié des cas de mélanome et dans huit pour cent des tumeurs solides.

samedi 10 décembre 2011

Accès aux soins contre la polyarthrite rhumatoïde : Signature d’une convention entre Roche Maroc et l’AMP


Agir pour améliorer la qualité de vie des personnes touchées par la polyarthrite rhumatoïde, c’est dans cette logique que l’Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite rhumatoïde (AMP) a signé dernièrement un partenariat avec le groupe Roche Maroc. S’inscrivant dans le cadre de l’engagement citoyen de ce groupe pharmaceutique de faciliter un accès étendu aux thérapies les plus innovantes même aux patients les plus démunis, cette initiative constitue un premier pas dans l’amélioration de la prise en charge adéquate de la maladie.
« Le traitement qui m’est offert grâce à ce partenariat a visiblement amélioré mon état de santé. C’est une chance pour moi d’avoir fait partie des bénéficaires. Mais cette lueur d’espoir disparaît quand je pense au devenir médical, familial, affectif et professionnel des milliers de malades comme moi, à revenu modeste et sans couverture médicale, qui sont encore livrés à leur propre sort face à cette grave maladie. », confie M.S, 46 ans bénéficiaire de cette initiative.
Pour Mme Laïla Najdi, Présidente de l’Association marocaine de lutte contre la polyarthrite rhumatoïde (AMP), la convention développée avec Roche ne peut répondre aux besoins et demandes grandissants des malades en matière d’accès aux soins. L’AMP réclame à cor et à cri à prendre au sérieux cette maladie. La revendication de cette ONG d’instaurer un programme national d’accès aux soins au profit des sujets démunis constitue une exigence essentielle et légitime eu égard à ses aspects législatif, médical, socio-économique et éthique.
« Pour plus de 350 000 personnes souffrant cette maladie handicapante les malades eux-mêmes et leurs familles longtemps livrées à leurs propres sorts pour supporter ses conséquences physiques, psychiques et socio-économiques, la mise en place du Programme national de contrôle de la polyarthrite rhumatoïde constituera une avancée de taille dans l’amélioration de l’état de santé. Mais au-delà, il représente un grand pas vers la consolidation du système de protection médicale au Maroc et par là dans le développement humain et socio-économique du Maroc. », ajoute Mme Najdi.
Active depuis 2007, l’AMP s’est fixée comme principale mission l’information des personnes atteintes d'une polyarthrite rhumatoïde et de leur famille sur la pathologie, sa prise en charge et ses nouveaux traitements. L’objectif est de permettre aux malades une meilleure qualité de vie. Composée de malades et de membres de leur famille, de médecins et de biologistes, l’association propose également de l’aide financière ainsi qu’un soutien psychologique. Depuis sa création, l’AMP réclame une prise en charge optimale de cette pathologie lourde classifiée en tant qu’Affections de Longue Durée.
Pour plus de renseignements, veuillez visiter son site web à l’adresse : www.amp.ma
Source : mnw.ma

mercredi 7 décembre 2011

Traitement du cancer du sein HER2-positif. Roche présente de nouvelles au San Antonio Breast Cancer Symposium 2011

Roche a annoncé aujourd’hui qu’elle présentera les résultats d’études menées sur le pertuzumab, son médicament expérimental contre le cancer du sein HER2-positif, lors du 34e Symposium annuel CTRC-AACR sur le cancer du sein qui se tiendra à San Antonio du 6 au 10 décembre 2011 (San Antonio Breast Cancer Symposium, SABCS). Parmi ces résultats figurent des données issues de la première étude randomisée de phase III menée sur le pertuzumab associé au trastuzumab et à une chimiothérapie par le docétaxel (CLEOPATRA). Les mécanismes d’action du pertuzumab et du trastuzumab sont présumés être complémentaires car chacune des molécules se lie au récepteur HER2, mais sur des régions différentes.
Anticorps monoclonal étudié dans le traitement du cancer du sein HER2-positif de stade précoce et métastatique, le pertuzumab est une molécule expérimentale ciblant la protéine HER2, dont elle bloque la dimérisation (inhibiteur de la dimérisation HER2 = HDI). La dimérisation HER (addition de deux éléments) est soupçonnée de jouer un rôle important dans la croissance et la formation de plusieurs types de cancer différents. Le pertuzumab est la première molécule expérimentale développée pour prévenir spécifiquement l’appariement du récepteur HER2 à d’autres récepteurs HER (EGFR/HER1, HER3, HER4). Grâce à ce mécanisme d’action, le pertuzumab est censé bloquer la transmission de signaux cellulaires, ce qui devrait inhiber la croissance des cellules cancéreuses ou entraîner leur mort. La liaison du pertuzumab au récepteur HER2 pourrait également signaler au système immunitaire de détruire les cellules cancéreuses. Les mécanismes d’action du pertuzumab et du trastuzumab sont présumés être complémentaires car chacune des molécules se lie au récepteur HER2, mais sur des régions différentes. L’association du pertuzumab au trastuzumab et à une chimiothérapie vise à déterminer si un tel traitement combiné pourrait entraîner un blocage plus complet de la voie de signalisation HER.
Le trastuzumab, quand à lui, est un anticorps humanisé conçu pour cibler et bloquer la fonction de HER2, protéine produite par un gène spécifique doté d’un potentiel cancérogène. Le mode d’action du trastuzumab est unique en ce sens qu’il active le système immunitaire de l’organisme et supprime HER2 pour cibler et détruire la tumeur. Le trastuzumab a fait la preuve de son efficacité thérapeutique inégalée lors de cancer du sein HER2-positif tant au stade précoce qu’au stade évolué (métastatique) ainsi que lors de cancer de l’estomac HER2-positif avancé (métastatique). Administré en monothérapie ou en association – simultanée ou séquentielle – à une chimiothérapie standard, le trastuzumab s’est avéré améliorer la survie sans progression, la survie globale et les taux de réponse, tout en préservant la qualité de vie des personnes souffrant de cancer du sein HER2-positif et de cancer de l’estomac.